22 avril 2025 Par Jean-Christophe Hadamar Non

Oxana

La réalisatrice française Charlène Favier nous avait surpris en 2020 pour son premier film « Slalom » qui soulignait un style particulier de mise en scène à la fois esthétique et désespéré. On retrouve cette noirceur ici mais « Oxana » loupe son objectif et ne s’élève pas, il colle trop à la réalité.

La mise en scène manque en effet de réflexion sur le personnage car hors de son combat, il ne reste pas grand chose. Rien sur son histoire personnelle, ses relations aux autres, elle est peintre et graphiste mais son activité créative reste peu exploitée.

Les différents flash-back cassent le rythme de la révolte et de la radicalité qui se contentent d’être survolées sans être approfondies. Quid des raisons, des combats et de la complexité du personnage dont le mystère reste irrésolu ?

Une histoire tragique dont la mise en scène colle trop au réel et empêche de s’élever pour décrire un personnage complexe et riche, entre religion, militantisme et création. Passage à vide ? On attend avec impatience le prochain film.

Note : 13/20