25 juin 2017 Par Jean-Christophe Hadamar 0

Ava

Présenté à Cannes dans le cadre de la sélection de la Semaine de la Critique, ce premier film de la française Léa Mysius, par ailleurs scénariste a fait le buzz.
Film sur la lumière et progressivement sur son absence, il mérite qu’on s’y attarde car il illustre de manière très originale et pertinente les conflits de l’adolescence, la révolte et l’éveil de la sexualité.

Film sur l’apprentissage, truffé de « signes et symboles », comme le chien noir, l’obscurité, les vagues de l’océan ou les contrejour violents, il est une ode à la liberté et à la transgression particulièrement bien maitrisé porté par une jeune actrice solaire, Noée Abita, qu’il faudra suivre.

On y retrouve le souffle de certains films des années 70, comme celui de la « Balade sauvage » de Terrence Malick ou « Bonny and Clyde » en version soft.

Un premier film original, audacieux et prometteur. A savourer sans retenue.

Note : 15/20

 

Bande-annonce