5 janvier 2024 Par Jean-Christophe Hadamar Non

Moi capitaine

En choisissant une certaine façon de décrire la question migratoire, le réalisateur italien montre le cheminement du côté des migrants plutôt que du côté européen ou institutionnel. Et c’est pour cette raison, qu’on ne voit pas les conséquences de ces vagues successives sur les pays cibles ou traversés.

Ce choix volontaire mal compris irradie complètement le film par son côté humaniste au souffle épique et plein d’espoir malgré les épreuves terribles traversées.

Les scènes reconstituées des pays traversés sont spectaculaires et les interprétations dont celle du jeune Seydou Sarr qui rayonne par son interprétation sont à la hauteur de l’enjeu : montrer et faire ressentir les équipées meurtrières avec un point de vue original, celui des intéressés.

Un film dure et nécessaire à la vertu pédagogique évidente et surtout un film aux valeurs humanistes, à contre-champ des préjugés et des discours nauséabonds actuels. A voir pour mieux comprendre et ne pas désespérer de la nature humaine !

Note : 15/20