1 janvier 2024 Par Jean-Christophe Hadamar Non

L’innocence

Poursuivant sa carrière cinématographique sur le thème de l’enfance, « L’innocence » laisse un sentiment de maitrise de la mise en scène du réalisateur et surtout la subtilité de son montage.

Multipliant les points de vue, on découvre progressivement la vérité des choses dans une espèce de virtuosité narrative, ouvrent des tiroirs puis les refermant afin de brouiller les pistes et parfois perdre le spectateur. Mais le tout dans une douceur qui contraste fortement avec la dure complexité de la vie japonaise.

Enfin, le film ne serait rien sans ses interprètes dont les deux jeunes garçons, les décors d’une rare richesse au service d’une radiographie de la société japonaise contemporaine qui balaye les grands thèmes sociaux.

« L’innocence » est un kaléidoscope d’images et de sensations mises en scène et surtout montées de manière sophistiquée et maitrisée. Un exercice de style qui renforce la douceur et la subtilité du propos. A voir sans tarder car très fort !

Note : 15/20