11 mars 2018 Par Jean-Christophe Hadamar 0

La nuit a dévoré le monde

Cette production post-apocalyptique et « survival » français de Dominique Rocher, dont c’est le premier film, invente le film de zombie naturaliste, minimaliste et réaliste.
On a vu ce film comme une métaphore de la peur de l’autre et un efficace essai sur le sentiment de solitude.
Décidément, l’homme est un animal social qui a besoin de communiquer, d’où les touchantes scènes avec un zombie coincé dans l’ascenseur interprété par Denis Lavant et la rencontre avec une autre survivante, Sarah, interprétée par Golshifteh Farahani.

L’acteur norvégien Anders Danielsen, vu dans « Personnal Shopper » et surtout « Oslo, 31 Août » excelle dans sa prestation de solitaire à l’instinct de survie et de le voir s’efforcer de préserver son humanité est la véritable raison d’être de ce film original et prenant. Seule la fin, escamotée selon moi, l’empêche d’en faire un film inoubliable, et c’est dommage.
Un très joli titre pour un film rempli d’inventivité et de de sensibilité qui renouvelle le film de genre.

Note : 14/20