17 novembre 2018 Par Jean-Christophe Hadamar 0

Heureux comme Lazzaro

On est transporté dans cette vallée Italienne où l’on entend les loups hurler à la nuit tombée et où semble naître une amitié entre Lazarro et le fils de la marquise.
Mais, des anachronismes, autant d’indices temporels subtilement glissés par la réalisatrice viennent perturber l’histoire que le spectateur avait pu situer au XIXe siècle et l’obligent à inférer autrement les magnifiques images et l’histoire qui s’offrent à lui.
La réalisatrice réussit, avec des images et des acteurs éblouissants, à nous promener dans le temps et dans l’espace.
Comme dans une fable, à moins que ce ne soit une parabole, elle nous montre avec la bienveillance du regard de Lazzaro ce que l’âme humaine peut avoir de plus sombre et de plus beau.
Un film qui vous émerveille et vous emporte dans des contrées inexplorées d’un cinéma d’une rare poésie.

Note : 16/20