3 juillet 2025 Par Jean-Christophe Hadamar 0

Enzo

Le réalisateur Robin Campillo a repris la production de « Enzo » après le décès de Laurent Cantet survenu en avril 2024 et à l’origine de ce projet. Le résultat est en demi-teinte avec un rythme lent, naïf et doux dans les peintures sociales, marque de fabrique de Laurent Cantet.

Description sensibles des émois de la jeunesse, l’originalité du propos vient de l’inversement des rôles, un enfant privilégié refusant sa condition pour côtoyer le monde des ouvriers du bâtiment.

Mais l’indécision du personnage (pour quels motifs ?) et le choix de traiter de trop nombreux sujets alourdissent l’ensemble dans un montage assez plat qui engourdit un peu le spectateur malgré des interprétations justes.

On reste sur sa faim dans cette production parfois juste mais encombrée par l’absence de rythme et une improbable motivation du personnage principal.

Note : 13/20