23 août 2012 Par Jean-Christophe Hadamar 0

Du vent dans mes mollets

Le temps de l’enfance, qui n’est pas ici, celui de l’insouciance, est traité d’une manière irrésistible dans cette comédie enlevée et sans prétention.
L’ambiance de ce film, féminin et tendre doit beaucoup à un casting réussi, une Agnès Jaoui irrésistible en mère juive abusive, une Isabelle Carré en célibataire malheureuse, une Judith Magre en grand-mère désabusée et un Denis Poldalydès en père poule sensible.
L’histoire à tiroir raconte la vie quotidienne d’une petite fille, faite de joie et de chagrin, traite de l’amitié mais aussi de sujets plus sensible comme celui de la famille et de la mort.
Seule la fin, très artificielle, laisse un goût inachevé à cette comédie onirique, légère et parfois grave.
Un dosage réussi entre humour et émotion pour ce second long-métrage. Un bol d’air frais sans prétention dans la production actuelle.

Note : 14/20


Du vent dans mes mollets - Bande-annonce par publikart