La femme qui en savait trop

Mélangeant vie personnelle et politique, ce film glaçant sur l’oppression des femmes en Iran est une bombe culturelle à retardement. Le réalisateur qui a tourné ce film en secret dans les rues de Téhéran y ajoute une ambiance thriller particulièrement oppressante.

Voici une mise en scène au cordeau qui commence dans une école de danse, et montre la vie quotidienne d’une grand-mère interprétée par l’actrice Maryam Boubani, très célèbre en Iran et figure des mouvements d’émancipation des femmes. Le film se termine en apothéose dans une longue scène qui conclut le récit d’une très grande force allégorique.

A travers la danse qui devient une arme, un souffle de liberté tente de se frayer dans une société iranienne corrompue et dont le pouvoir refuse tout changement. On fait alors le constat glaçant que rien n’a changé. Eprouvant et nécessaire.

Note : 15/20