Valeur sentimentale
Croisant une affaire de famille et les coulisses de la création, le nouveau film de Joachim Trier, que nous avions découvert en France en 2012 avec « Oslo, 31 août » et surtout plus récemment avec « Julie (en douze chapitres) » est un mélo particulièrement attachant et élégant.
La maison est au centre du récit qui incarne la mémoire et les secrets de la famille. Progressivement, à l’aide d’une mise en scène élégante et habile, on s’en éloigne à l’aide d’allers-retours temporels et une narration vertigineuse entre réalité et fiction. Les deux soeurs sont interprétées par la danoise Inga Josefine Ibsdotter Lilleaas qui vole presque la caméra à Renate Reinsve par son interprétation au service de la complexité des relations humaines.
Quand les blessures du passé croisent une passionnante réflexion sur la création, et qu’on y ajoute une mise en scène toute en élégance, « Valeur sentimentale » mérite son titre et laisse le spectateur émerveillé.
Note : 16/20

