9 octobre 2018 Par Jean-Christophe Hadamar 0

Dilili à Paris

Le réalisateur des célèbres « Kirikou », « Azur et Asnar » et « Princes » revient cette fois avec une histoire parisienne de la Belle-Epoque et une petite fille nommée Dilili, qui comme Kirikou n’a pas sa langue dans sa poche.
Fidèle à ses choix esthétiques qui ont fait son succès, Dilili est également pleine de surprises et d’innovations. La ville de Paris et ses personnages célèbres de l’époque sont magnifiés par une reconstitution fidèle et magique.
Mélangeant dessins 2D, 3D, silhouettes et photographies in situ, le tout avec des couleurs chatoyantes et un sens du récit, le film est un festival de poésie et d’humanité.
Le dessin et le design sonore du film tranchent avec la plupart des productions américaines, avec des respirations et des silences salutaires.
Mais le graphisme n’est pas au rabais, et certaines scènes complexes sont magistrales, comme la danse de « Chocolat » et la scène onirique de la promenade à dos de jaguar dans le jardin d’hiver.
Ce film est un tour de force poétique et porte un très beau message d’espoir. Il plaira à tous, petits et grands, on en sort émerveillé et enthousiaste. Nous vous le conseillons.

Note : 16/20.