17 juillet 2017 Par Jean-Christophe Hadamar 0

Song to song

On a du mal avec Terrence Malick, le talentueux auteur de « La ligne rouge » et des « Moissons du ciel ».
L’esthétisme érigé en règle absolue oblige le spectateur à accepter un mode narratif discontinu, fait de brides d’impressions qui tournent en rond de manière vaine.
Depuis « la Ligne Rouge » ce dernier semble s’enfermer dans un processus de poésie déambulatoire à grand renfort de voix off.
Avec un casting à faire baver n’importe quel réalisateur, le film semble être une invitation incontournable, mais malgré des images sensuelles et une lumière magnifiée, le spectateur est perdu dans un fantasme qui semble déboucher sur une impasse.
L’exaltation des sens, même la plus magnifique possible ne fait pas un film, il y manque une âme, des dialogues et une mise en scène.
Une histoire d’amour et de rédemption qui échoue par une trop imposante lourdeur esthétique, voire esthétisante dans laquelle on se perd.

Note : 12/20


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Song to Song : bande-annonce VOST
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