23 décembre 2022 Par Jean-Christophe Hadamar Non

Avatar, la voie de l’eau

Cette production, présentée comme étant une des plus chère de l’histoire du cinéma est en fait un festival de technologies qui préfigurent ce que sera le cinéma dans quelques décennies.

L’utilisation du « motion picture », les tous derniers effets spéciaux et l’utilisation avantageuse de la 3D permettent en effet une immersion absolument vertigineuse qui restera comme le point de départ d’une nouvelle ère pour le cinéma sur grand écran.

Mais une fois ce catalogue de technique déroulé, que reste-t-il du film lui-même ? Avec un scénario bancal et maladroit et des dialogues d’une banalité confondante, le film de plus de 3 heures déroule une histoire d’un manichéisme simplificateur et caricatural que cela en fait presque rire. Sauf qu’une overdose de violence guette le spectateur, épuisé par son discours niais et simplificateur.

Malgré un travail inédit sur la représentation des personnages, on reste étranger aux personnages et aucune identification n’est possible.

Laboratoire technologique réel, permettant une immersion inédite, Avatar est paradoxalement un film froid, submergé par sa technologie. La faiblesse du scénario et des personnages caricaturaux en font une grosse déception après l’effet surprise du premier opus.

Note : 13/20